vendredi 12 octobre 2012

J'ai une âme d'aventurière.... partie 2

J'ai une âme d'aventurière, mais je n'en ai pas conscience.

J'ai offert à mon gus de compagnie, pour son anniversaire, une nuitée dans une cabane perché dans les arbres avec comme préambule un parcours acrobatique dans les-dits arbres. 
Forcément, c'était pour deux personnes, forcément, je suis venue avec lui (je suis quand même sa gussette de compagnie !)

Le Chêne Perché étant pris d'assaut tout le temps, nous avons un tantinet galéré pour trouver une date nous convenant à tous les deux et encore disponible pour passer un moment privilégié avec la forêt.
C'est donc au début du mois d'octobre que Guillaume consomme enfin son cadeau d'anniversaire. 
L'aventure se poursuit avec l'emménagement dans notre cabane perchée. A 16 m de haut.


Le hippie nous brief : clefs, lampes frontales, plan, nous sommes prêts a conquérir notre toit. Nous partons, seuls, dans la forêt, scrutant notre plan et les sous bois à la recherche de notre cabane. Après 15 minutes de marche, nous la trouvons, à sa place, tout en haut d'un chêne...
Pour y accéder, il faut grimper une première échelle, marcher sur une longue passerelle branlante, puis une deuxième échelle pour enfin soulever une lourde trappe qui dessert la cabane. Mon gus de compagnie est comme un gosse. Il n'a toujours pas fini de chanter sa chanson d'aventure à base de "tigidigidi dingding " Je suis restée en bas pour accrocher les bagages (rechange, duvets, fringues chaudes, trucs à grignoter, bières) au mousqueton au bout d'une corde, seul moyen pour monter (et descendre) le tout dans la cabane ! A la seule force des ses bras encore un peu vigoureux, mon gus hisse notre matériel. Il est si fort ! (et il chante toujours....) 
Nous nous installons approximativement et prenons un petit gouté bien mérité, à base de sablés, de confit de cidre (mégamiam ! ), et d'abricot semi-sec. 
Le temps passe et nous nous habituons petit à petit à notre nouvel environnement, plutôt mouvant... et frais...
Nous nous battons avec le poêle à petrole qui n'a plus toutes ses piles. Nous sommes obligés de téléphoner au hippie pour  avoir l'astuce, et surtout l'autorisation de tout démonter.... Nous allumons notre foyer et tentons de nous réchauffer.

Vient l'heure du diner, j'avais préalablement repéré sur internet une auberge plutôt bien notée, à Signy l'Abbaye. Nous nous y rendons sans GPS et découvrons un lieu magique au accents moyenâgeux : vieux bois, calligraphie gothique, grosses pierres et une bonne odeur de cheminée. La patronne nous accueille humblement et nous propose un menu simple et concis, mais très efficace.
Nous terminons notre repas par un tisane bio récoltée main par la patronne.

Maintenant, il faut retourner dans notre cabane. 
Problème : il est 21h, il fait nuit noire....
Nous regagnons sans facilement le parking du parc, je coupe le contact, c'est là que tout commence.
Nous arborons nos lampes frontales à LED qui produisent une lumière blanche-verdâtre vraiment pas rassurante. Dois-je vraiment vous dire que Guillaume chante toujours sa chanson ? Cramponnée à son bras nous progressons doucement dans la forêt, le moindre bruit de feuille me faisant sursauter. Nous retrouvons notre cabane après ce qui me semble être un petit bout d'éternité. Il faut maintenant regagner l’intérieur de notre chez nous, toujours à la lueur de nos lampes frontale.... Nous saluons notre nouvelle locataire souris qui est venue grignoter un sablé de notre gouté.
Epuisés par nos aventures de la journée, nous nous couchons, sans allumer le poêle, bien emmitouflés dans nos duvets...
Sauf que dans les Ardennes, dans les bois, la nuit, il fait froid, très froid, genre 5°C. Et 5°C, même avec un duvet et un plaid en polaire, ça reste froid....Mais bon, l'aventure, c'est l'aventure !! Je me relève, j'enfile mon gilet en polaire, un bonnet, mon écharpe et j'essaie de bouger le moins possible pour garder ma chaleur avec moi. Guillaume, lui à écopé d'un duvet un peu plus épais et souffre moins que moi du froid. Cela dit, il a cessé de chanter. 
En plus, notre amie la souris à décidé de passer la nuit avec nous, et de tout retourner, surtout les trucs bruyants, genre bouteilles de bière, sac en plastique...Elle est même venue squatter sur moi alors que je commençais à peine a sombrer dans les bras tendus de Morphée. Autant dire que je n'ai pas beaucoup dormi pendant cette nuit...

Le lendemain matin, à 8h, livraison du p'tit déj' ! Le hippie nous dépose un panier garni au bout de la corde.  Le froid toujours mordant nous pousse à le défier, nous petit-déjeunerons sur la terrasse ! Bien emmitouflés dans tout ce que nous trouvons, nous nous goinfrons, comme pour nous venger de cette nuit affreuse (enfin pour ma part) croissants, pain frais, confiture, chocolat chaud, café, tout y passe !
Le ventre bien plein, j'entreprends de descendre de la cabane pour me rendre dans le bloc sanitaire pour me doucher (je vous ai dis qu'il y a des toilettes sèches dans la cabane ? non, j'ai eu cette décence pour votre imaginaire...)
Là encore c'est l'aventure, mais moins. Au sous sol, douches avec rideau, bac à douche en béton brut avec un caillebotis pour ne pas glisser, araignées, moustiques... C'est...dépaysant !
Pendant que Guillaume se rend propre, je tente en vain de m'endormir sous la montagne de duvet, près du poêle, mais rien n'y fait, je suis à bout, trop fatiguée pour sombrer.
Nous repartons absolument ravis de cette aventure nature, Guillaume de nouveau chantonnant, il est prêt à y retourner. Moi par contre, j'aimerai bien attendre quelques temps avant...
 

J'ai une âme d'aventurière....partie 1

J'ai une âme d'aventurière, mais je n'en ai pas conscience.

J'ai offert à mon gus de compagnie, pour son anniversaire, une nuitée dans une cabane perché dans les arbres avec comme préambule un parcours acrobatique dans les-dits arbres. 
Forcément, c'était pour deux personnes, forcément, je suis venue avec lui (je suis quand même sa gussette de compagnie !)

Le Chêne Perché étant pris d'assaut tout le temps, nous avons un tantinet galéré pour trouver une date nous convenant à tous les deux et encore disponible pour passer un moment privilégié avec la forêt.
C'est donc au début du mois d'octobre que Guillaume consomme enfin son cadeau d'anniversaire.

L'aventure commence à 14 heures, rendez vous au beau milieu des Ardennes, à Signy l'Abbaye. Nous trouvons facilement le site en plein nulle part verdoyant. Nous sommes accueilli par un hippie un peu désabusé, il nous équipe de baudriers et donne un talkie-walkie à mon gus de compagnie pour son plus grand plaisir. Notre guide nous rappelle les bonnes pratiques de l'accrobranche -un par atelier, deux max par plateformes, attendre que la tyrolienne soit bien dégagée pour s'y accrocher-, nous voilà lachés dans les bois, seuls au monde.

Nous commençons dans l'ordre par le parcours vert, selon les conseils du hippie. Chez nous, les câbles sont un peu mous qu'il disait. Il a bien fait de nous le dire...
Nous avons déjà pratiqué quelque parcours d'accrobranche, plus ou moins haut, plus ou moins acrobatique, mais là.... les câbles n'étaient pas tendus, et ça change tout.
L'atelier tout bête du funambule se révèle bien plus subtile, les échelles de cordes bien plus sportives, et les ponts suspendu bien plus bringuebalant...Il y a même un saut en trapèze dans le vide ! Souvenez vous, nous somme sur le parcours le plus simple... Nous avançons vaillamment sur cette route de tous les périls sans jamais défaillir et terminons dans des temps raisonnable le parcours vert. 

Enhardis, nous nous lançons sur le parcours jaune, un level au dessus.
Les ateliers sont un peu plus haut, un peu plus impressionnants, un peu plus difficiles...Cette fois, il y a un saut de Tarzan ! Il faut sauter dans le vide agrippé a une grosse corde. La première difficulté est de se jeter dans le vide, la seconde difficulté est de lâcher une main pour se réceptionner de l'autre coté de l'atelier. J'ai très bien réussi la première partie. J'ai complétement foiré la deuxième. Je suis resté accrochée à ma liane, je suis repartie dans l'autre sens jusqu'à mi-parcours.... Guillaume a donc eu le privilège d'appeler le hippie gardien des bois pour qu'il vienne me sauver, complétement impuissante au beau milieu de mon atelier... Joie bonheur et volupté !

Nous terminons enfin le niveau jaune, et reprenons des forces attablés autours d'un Ice Tea bien mérité. 
Le courage revenu, nous terminons notre après midi accrobranche par le parcours tyrolienne, une suite de 5 tyroliennes entre 20 et 150 m de longueur... que du bonheur ! Enfin, sauf pour la toute première où l'arrivée est quelque peu violente....Il ne faut pas se louper sous peine de repartir en arrière, mais bon, après mon épreuve "saut de Tarzan" j'ai su gérer.

Plutôt satisfait de notre performance, nous regagnons l’accueil, Guillaume est parti pour me chantonner un air d'aventure à tue tête jusqu'à la fin de la deuxième partie de la journée, que je vais vous rapporter dans mon prochain post.....




vendredi 7 septembre 2012

L'Elephant Bleu

la mienne, elle a 5 portes !
Non je n'ai pas pris de drogue, j'ai juste lavé ma voiture.

Mettons nous dans le contexte : ma voiture, c'est  ma deuxième maison, sans elle, je ne suis rien, je l'aime inconditionnellement (enfin, pour une voiture). Je passe au moins deux heures par jour à son bord, j'y tiens comme à un demi membre de ma famille. Le moindre bruit suspect lui donne droit à une visite chez Dr Didier (mon père, mon sauveur) Nous avons fêter ses 53 000 km et nos 45 000 km ensemble. Elle a même droit à des pneus neige en hiver, alors, si 'est pas d'l'amour ça hein ?

Du coup, de temps en temps je l'emmène se faire décrasser dorloter à l’éléphant bleu. Aujourd'hui, je me motive.
J'arrive dans la station le lavage, il y a du monde. Je m'y attendais, il fait beau, il est 17h, je m'y attendais... Je choisit, ma file, je me place derrière un mec en Mégane, elle a pas l'air trop sale, ça devrait pas durer bien longtemps ! 
ERREUR !!!! 
Ce type est un maniac de son auto, j'aurais du m'en douter, elle était pas sale sa voiture !
Il commence par le prélavage, mais a cette époque, je ne me doutais encore de rien, j'me dis "soit, pourquoi pas, après tout si ce mode existe c'est qu'il doit y avoir un intérêt". Je le regarde faire de grand gestes, je m'instruit de tout.
Ensuite, le lavage. Cette étape a duré au moins 15 minutes. Il recommence avec ses grands gestes puis il s'approche de la carrosserie pour scruter chaque millimètre carré de voiture. Il passe, repasse, change d'angle, frotte avec son doigt, re-repasse... Il va même jusqu’à frotter l'antenne ! Et vas y que je t'astique l'intérieur des garde boue, les recoins des rétro... Pendant ce temps, à coté de moi, deux gros 4x4 BMW ont déjà fini leur toilette... Je patiente, mon moteur tourne toujours, de toutes façon il a bientot fini là. Obligé.
ERREUR !!!!!
Voici le moment du rinçage, qu'il bâcle à ma grande surprise, mais c'était en fait pour gagner du temps sur le lustrant. Et oui, vous ne le savez peut être pas, mais, chez l'Elephant Bleu il y a de nouveau mode pour rendre sa voiture encore plus belle ! Alors il lustre. Il lustre le pare brise, dans tous les sens, le toit, dans tous les sens, le capot, dans tous les sens, les portières, dans tous les sens... Les pare-boue, dans tous les sens. Le mec, il veut briller du pare boue ! 
Mais moi je suis là, derrière lui, je le regarde avec sa tête de moche qui astique sa bagnole de merde, et j'attends, et je bous, j'en peux plus de le voir...
Il passe enfin aux finitions et il rince sa voiture. Le dernier quartier de la roue des programmes de lavage sonne l'hallali. Sa voiture est enfin propre. Il range la lance qui semble s'arrêter d'épuisement. Il entre, mets sa ceinture et s'en va.
Enfin. Après  deux 4x4 et une grosse camionnette UPS. Il a fini. C'est mon tour. J'ose à peine y croire. j'avance doucement  pour prendre place dans l'espace de lavage et je coupe enfin le contact de ma voiture.
Ça y est, je peux nettoyer ma Corsa.

lundi 23 juillet 2012

Le final des Flâneries 2012

Alors, samedi, j'ai innové. Pour la première fois, je suis allée au super pique nique du parc Pommery, avec concert en plein air, pour la fin des Flâneries Musicales de Reims.
Il faut dire que l'affiche était alléchante pour une geek en herbe comme moi : hommage à John Williams (80 ans l'papy !), reprise de ses plus grandes musiques de films par un orchestre symphonique, ça claque.

L'envie d'y aller me prend le matin même, alors que j'écoutais France Bleu Champagne la radio sous la douche. Je mets mon gus de compagnie au parfum, ya plus qu'a !
Sauf que dans l'après midi, alors que ça fait 3 jours qu'il doit tomber une averse et qu'elle ne tombe pas, elle arrive ! Et ça dure en plus hein ! Alors du coup, je mets notre sortie en suspend, sous réserve d'amélioration franche. Je ne prend pas d'E-billet, chez nous, on est à 24€ près. En revanche, je descend prendre à l'arrache une baguette, du fromage et du saucisson, ça, c'est jamais perdu. L'après midi passe avec le gardiennage d'un matou, une sieste bien mérité, la pluie cesse enfin, une éclaircie pointe son nez, un coup de fil d'un couple d'ami pour faire co-voiturage, c'est décidé, on y va !
Comme d'hab, il est 18h30, nos amis se pointent, on est pas prêt, mon gus se coiffe pendant que je prépare le sac avec notre super pique nique. (j'ai quand même fait 2 bouteilles de soda avec ma super machine à bulle, ça aussi ça claque)
19h, nous partons, enfin. Ai-je signalé que le concert commençait à 19h ? Je ne crois pas.
Comme des gros nuls, nous nous y rendons en voiture, comme des gros nuls nous bouchonnons, comme des gros nuls nous râlons, comme des demi-gros nuls notre pilote trouve une place rusée dans en renfoncement pseudomment herbagé.
Nous sortons nous mêler à la foule, parce que c'est vraiment une foule qui nous attend (pas) pour rejoindre l'entrée du parc. Il y a plusieurs files, avec billets, sans billet, sans billet mais qui veulent payer par carte bancaire-mon gus et moi. Alors que nous patientons presque pas, parce que tout le monde à déjà son billet, un gentleman nous aborde, nous proposant son rab de place gratuite. Le méga bol. La soirée commence bien !
Nous nous insérons dans la queue pour entrer officiellement dans le superbe parc de Champagne, des filles à la coiffure mi-kitsch mi-rétro déchirent nos billets, nous y sommes.
Nous nous laissons porter par un piano lointain, nous installons notre aire de pique nique juste devant la scène.

Au piano, on nous sert un cliché de l'italien macho qui joue atrocement bien. Robert d'Olbia nous propose un One-Piano-Man-Show. Hyper technique mais accessible, avec que des musiques connues dans un medley bien ficelé. Mais c'est lonnnnng.... Le type est sur scène pendant au moins 2h, il est fort, il se la pète, il nous fatigue, c'est trop. En plus il a un affreux accent italien. Heureusement pour nous, nous avions de quoi patienter gustativemment...

Vers 21h, les musiciens de l'orchestre s'installent, ils s'accordent dans une joyeuse cacophonie, c'est déjà impressionnant.
Ils commencent par la Marche de Superman, histoire de se mettre en jambe.
Ensuite, E.T. nous fait planer, Jurassic Park aussi, mais d'un autre manière.
Le thème des Dents de la Mer nous fait frissonner, la Liste de Schindler aussi, mais d'une autre manière...
La Marche Impériale et la Menace Fantôme de Star Wars nous font complètement trembler. ça claque.
La Rencontre du troisième type nous surprend tous par ses bizarreries du départ, pour finir par quelque chose de merveilleux.
Le thème de la chouette d'Harry Potter et celui de la Pierre Philosophale sont magiques (facile), on s'y croirait.
C'est vraiment impressionnant, autant de puissance et de pureté, simplement dans un parc, le soir. C'est comme écouter un CD à fond, mais en mieux. C'est fou l'émotion que ça transmet, c'est beau, c'est fort, je ne trouve pas de mot existant ou inventé pour décrire ce que ça fait. Ça claque ?

A la fin du concert, comme dans tous les concerts de qualité (ou pas) le public scande un rappel. L'orchestre nous sert le thème principal de Star Wars, c'est la folie. Sur les dernières notes, les feux d'artifices débutent, ça claque ! (même si ça fait un peu peur quand même...) C'est comme si la nuit portait des bijoux éphémères, c'est magnifique.
A la fin du feu d'artifice, les musiciens remballent, et nous aussi, nous nous dirigeons tous les 4 vers la sortie pour rejoindre notre transporteuse, mimicracra.

Nous rentrons chacun des chez soi avec de mégapaillettes plein les yeux. 
Merci France Bleu Champagne.




mardi 10 juillet 2012

La Japan Expo vue par mes yeux d'enfant.

Samedi, je suis allée à la Japan Expo, cadeau d'anniversaire par mon Gus de compagnie.
 Nous y sommes allées à dos de TGV puis en RER (Ô joie, bonheur et volupté) ici commence l'aventure ...

En bon provinciaux, nous nous perdons dans Paris entre la gare de l'Est et celle du Nord (soit 500m), obligés de démarrer mon GPS pour repartir dans le bon sens, puis demander notre chemin à un touriste américain ... Nous sommes enfin arrivés gare du Nord, il nous fallait maintenant trouver le RER B, et le prendre dans le bon sens. Là, ce fut bien plus simple, il nous a suffit de suivre les perruques fluos.

 Nous commençons à sentir la fièvre manga nous envahir, nous sommes entourés de personnages d'univers divers et japonnais plus ou moins reconnaissables.
Nous avançons dans la file géante où des types du Staff braillent les directions à suivre selon que l'on a déjà ses billets ou pas. Même eux ont la patate, ils braillent en chantant et chorégraphiant, façon 2be3, et ça marche.
  Nous entrons sous un hangar énorme où nous attend un serpentin de l'enfer, qui semble se terminer environ jamais. Heureusement, il pleut. Nous marchons d'un bon pas, pointant de l'oeil et nous exclamant "Regarde là ! ya machin ! Oh ben dis donc, elle a morflé elle !". C'est euphorisant.
 Nous sommes à présent dehors, il ne pleut plus. Presque.
Ça fait tout de même 3/4 d'heure que nous gambadons joyeusement pour nous rendre à la Japan Expo pour de vrai. Je voudrai souligner qu'en 3/4 d'heure nous ne nous sommes pas arrêtés une fois (ou peut être 5 min), je félicite les organisateurs, c'est idéal !
 Enfin, nous passons les guichets où on scanne nous billets, NOUS Y SOMMES.

Première impression "mais c'est énoooorme !"
Nous nous servons généreusement en plan et programmes, puis nous dévalons les marches qui nous séparent de l'expo.
Nous croisons en bas Franky, le charpentier de l'équipage des Muguiwara, hop, photo, trop sympa le type !
Nous déambulons, hébétés par tant de trucs cools, quand le regard de mon gus de compagnie est attiré par.... un bonnet Sonic façon picots de hérisson. Hop, premier achat, la journée commence bien !

Après un très rapide tour d'horizon (stand de trucs cools, mecs déguisés, stand de trucs cools, filles déguisées) nous partons en quête d'un couple d'amis +1 de leur ami perso, avec qui nous devions passer cette journée de folies.
Plan, téléphone, endroit facile à voir, nous mettons 45 min à nous rejoindre, nos aptitudes en orientation, cumulé (a mon gus et moi), avoisinant le 0... On se retrouve devant un Naruto géant, fastoche !

Tous ensemble, excités, mais un peu fatigués par une nuit trop courte, nous discutons sur le ton de la promenade, ponctué par des "hannn regardez là bas !!" de la part de mon gus et moi, en bons newbies jusqu'à l'heure du déjeuné. (enfin l'heure intelligente, avant midi pour éviter la foule +++ )
 Nous nous sommes d'abord laissés convaincre par un stand de bouffe japonaise tenu par des japonaises en casquette, mais la file d'attente en a découragé 3 d'entre nous, qui sont partis chercher de classiques sandwichs "jambon emmental" dans une "formule manga" à 10 € ( avec boisson 50 cL et beignets ou muffin, tout de même!) Les 2 gus de compagnie et moi avons eu le temps de manger, nous reposer, fumer des clopes, prendre pleinnnn de photos, pendant que l'autre morceau du quintet était toujours dans la file d'attente (en plus, c'était même pas super bon, dixit Mlle gussette de compagnie)



Ensuite nous reprenons notre balade pour voir la finale européenne de cosplay, des gens déguisés en trucs inconnus par nous, mais forts jolis.


Kakashi sensei, hyper bien réussi !
Après, un autre défilé de cosplay bien plus amateur, mais bien plus poilant, soulignons l'effort de l'équipe de South Park, et le mec tout coincé dans sa super armure adapté du Chevalier du Cancer (il ne pouvait bouger que les bras, et encore, sans trop d'envergure)

A 15h, il y avait le concert de générique d’animés, nous faisons une comédie, mon gus et moi, pour pouvoir y aller, et ça valait le coup. A peine arrivés, nous entendons le générique "We Are", première saison de One Piece, emblématique, hystérie interne.
Nous écoutons 3-4 autres génériques interprétés par un chanteur japonais et une chanteuse très japonaise. Vient alors LE générique, celui de la saison en cours de One Piece, "WE GO" : hystérie extériorisé (il y a des vidéos qui traînent...)

 Nous reprenons ensuite notre visite, un petit goûter puis vient mon moment préféré, le shopping !
A l'affût de tout, j'avais prévu de ramener :
  • un Tshirt cool de filles,
  • un truc rien que pour moi que je pourrai avoir tout le temps sur moi,
  • une figurine One Piece rare,
  • un drapeau des Muguiwara,
  • une affiche,
  • un chapeau de Chopper, 
  • une connerie pour mon p'tit frère.

 Au moins. Sauf que je n'ai jamais trouvé de T-shirt cool pour filles, j'ai oublié le chapeau de Chopper, les affiches étaient trop nombreuses pour que je choisisse, je n'ai pas trouvé de truc cool que je pourrai garder avec moi.
Heureusement, j'ai ramener une patte de chat qui miaule à mon p'tit frère, même que des fois elle dis un truc incompréhensible en japonnais, kawaiiiii !
 Du coup, c'est un peu déçue que je prends le chemin de la sortie, nous rentrons en automobile à Reims après une pause macdalle bien mérité (le coulis mangue du Mac Flury est dégueu...)

Énorme coup de blues le dimanche, la folie, les truc cools, c'est fini, il faudra attendre l'an prochain... Déguisés cette fois !


samedi 19 mai 2012

Aujourd'hui je suis retournée à la piscine

  Aujourd'hui je suis retournée à la piscine, et figurez vous qu'il y a une nouveauté.
 Outre ma silhouette plutôt disgracieuse de ces derniers mois,  Il y a du neuf dans l'grand bain.

On connaissait les ligne d'eau réservées aux écoles de natation et école tout court, on avait applaudi LA ligne réservée aux palmes (merci bien les écorchures, bande de sauvage !), et bien voici les lignes publiques "nageur tranquilles" et "nageurs rapides"
Une nouvelle forme de normalisation est en marche, on est dans l'caca.

 Prenons mon exemple : je suis une nageuse confirmé, j'ai une bonne technique, je suis plutôt efficace dans mes mouvement (j'ai quand même eu 16 au bac figurez vous ! ok, c'était il y a 7 ans ) mais je ne fais pas partie de l'élite des "plus rapides que l'ouest".
 Quand je vois ce nouveau système, je me convaincs de m'échauffer dans la ligne "nageurs tranquilles", je saute à l'eau, et hop, je m'allonge, je m'étire, je me délie, c'est parti, la machine démarre. Je commence par la brasse coulée, tout va bien jusqu'a ce que je rencontre mon premier obstacle, une humaine en mode "monobrushing"(tous droits revservés Gad Elmaleh) qui barbote en plein milieu de la ligne genre je suis seule au monde, je m'en fiche que d'autre gens nagent autour de moi. Je ralenti mon allure effrénée, et je la regarde se débattre...vas y que ça balance des membres dans tous les sens, toute essoufflée, sans effet notoire sur la marche avant. J'en déduis que "nageur tranquille" est une politesse pour les personnes qui ne savent pas nager correctement, je passe donc dans la ligne "nageurs rapides"....
 Là, je suis chaude, je me lance dans un crawl digne de Yokozuna, tout va bien. Jusqu'à ce que je me fasse doubler par un bolide. Le mec, je l'ai à peine vu, j'ai juste senti un fort courant sur mon coté gauche, il était déjà parti. Ok. c'est bon, c'est un pro, il se la pète. Mais quelque instant après, un autre courant à ma gauche, pas par le même mec ! c'est complétement dingue ! "nageurs rapides", c'est pas des blagues ! Les types, ce sont des machines, il y a à peine 5 gouttes d'eau qui éclaboussent autours d'eux, ils assurent ve-gra.
Du coup, je suis prise complexes, a me faire doubler comme ça, je dois vachement les gêner...Je retourne chez les "nageurs tranquilles"
 Je vise la monobrushing pour passer devant elle et je reprend mon crawl gentiment. Le problème c'est que j'avance tout de même plus vite que le commun des "nageurs tranquilles" et que je dois les dépasser régulièrement, sauf que le nageur tranquille ne se laisse pas dépasser ! Vu sa technique aléatoire, il s'étale en largeur de la ligne, il fait tout plein d'éclaboussures avec son petit (ou pas) corps affolé !  Du coup, pour passer, il faut affronter l'avalanche de ramponeaux (plus ou moins) involontaires sans respirer pour éviter la noyade par ingestion de mégaembruns chlorés ! En plus, le nageur tranquille s'excuse pendant 5 min chaque fois qu'il me frôle... alors que moi, quand je vais à la piscine, c'est pas pour discuter le bout de gras !!
 Par dépit, je retourne chez les "nageurs rapides". Je fais de mon mieux pour prendre un minimum de place est nager le plus vite que je peux sans décéder dans la minute... mais rien n'y fait, le nageur rapide EST rapide, mais comme il possède la capacité "maitrise de son corps dans l'eau" les dépassements s’effectuent sans heurt la plupart du temps. La moinpart du temps, c'est à dire quand il y a heurt, ça fait mal... le nageur rapide est puissant et quand je me prend un coup de patte, j'ai envie de pleurer et de l'injurier de même pas s'excuser.

 Voilà comment j'ai passé une heure à lutter pour mon rang, à la piscine.
La prochaine fois, j’emmène mes palmes.

vendredi 24 février 2012

Ma fleur et moi.

En tant que jeune femme active et indépendante, je me sens obligée de vous parler aujourd'hui de la petite révolution  que j'ai eu le plaisir de subir il y a près d'un an maintenant.

Tout a commencé sur  le forum du cheval 1cheval.com lors de mon glandouillage journalier dans le monde équin, je tombe sur un topic parlant du principe de la coupe menstruelle.
J'en avait déjà entendu parler, de loin, sans que personne ne m'explique l'utilité (mise à part écono-écologique) et je trouvais ça -comme toute une chacune la première fois- complétement immonde.
Le principe rappelons-le, est de remplacer nos tampons et autre serviettes hygiéniques par une coupelle en silicone médical réutilisable à presque vie. On insert la petite coupe dans le vagin, autour du col de l’utérus, et le flux vient gentiment  se reposer dans la coupe. Ce qui est merveilleux, c'est que cette coupe, pour qu'elle se remplisse, il en faut du temps, jusque 12h....

Et oui ! Finis les randonnées chiantes parce qu'il nous faut de vraies toilettes toutes les 4h pour changer de tampon ou de serviette (à moins de se la jouer Mac Giver et de se trimballer son armée de petits sacs avec ses tampons usagés qu'on ne peut éthiquement pas laisser dans la nature... so glam ! ) ! Fini la quête urgente mais interminable DU DERNIER tampon au fin fond de son sac à main !
Mais aussi, fini la serviette qui s'enfuit de sa culotte pour aller allègrement nous épiler le popotin (en toute discrétion...) Fini les odeurs ultra gênantes de sang à l'air libre coagulé dans sa serviette ! On peut même se promener toute nue si on le veut, c'est totalement invisible ! Et même pour certaine, ADIEU les mycoses post-ragnagna à cause des tampons qui assèchent tout et le déséquilibre de la flore vaginale qu'ils entrainent.
Alors OUI, c'est un peu dégueu de vider la coupe pleine de sang, mais franchement, on est pas obligé de regarder hein ! Et puis 2 fois par jour, c'est pas la mort ! N'oubliez pas, 2 FOIS PAR 24H !!

L’insertion est ultra simple, on plie un peut et hop ! La coupe se déplie dans le vagin, il n'y a plus qu'a vérifier qu'elle est bien autour du col pour qu'il n'y ai pas de fuite, et c'est parti pour l'aventure !
Personnellement, j'ai oublié comment je faisait avant ! Tout est permis ! J'ai testé les sports d'hiver, la piscine, l'équitation, faire sa crotte, la course à pied, la sieste, la thalasso, le vélo, l'aquagym, l'aquabiking, la randonnée à pied et à cheval, le shopping, la vie en général quoi, et jamais, JAMAIS la moindre fuite. C'est merveilleux.
Le port est super confortable, on ne la sent absolument pas. Il m'arrive même certaines fois de l'oublier et donc de ne pas la vider pendant plus de 12h. Jamais un pépin.
Mégatop je vous dis !
Pour la retirer, il suffit de remonter avec les doigt le long de la petite tige ( moins de 1 cm ) et de pincer la base de la coupe pour qu'elle se "déventouse" , on tire doucement, et la voilà dehors ! Il ne reste qu'a la vider (évier, toilettes, bidet, ce que vous voulez !) et la rincer à l'eau plutôt froide (pour éviter la coloration par le sang) et éventuellement la laver avec un savon sans parfum si on est un peu maniaque. La voilà prête a resservir aussitôt ! Une fois le cycle terminé, 5 min dans l'eau bouillante pour la stériliser, et hop, dans son petit sac en tissus, c'est rangé !

Économiquement parlant, un coupe menstruelle va de 10 à 20 € pièce, selon les marques. elle ont une durée de vie de plusieurs années. Une boite de tampon classique, c'est autour de 4 €... le calcul est vite fait !
Écologiquement, c'est beaucoup moins de déchets évidemment, c'est chouette pour dans nature, mais aussi moins de produit chimique dans notre corps, c'est bien plus sain.
Futilement, il existe pleinnnnnns de couleur ! j'en ai même vu à paillettes ! Les coupes menstreulles sont surtout en vente sur internet, vous pouvez chercher chez fleurcup (cocorico, elle est entièrement française), lunacopine, meluna, mooncup... C'est pas les marques qui manquent !

J'éspère que vous vous laisserez tenter, Mesdames, Mesdemoiselles, par cette liberté qui fera de vos jours de travaux des jours NORMAUX.



samedi 18 février 2012

Manucure, session 1.

Régulièrement, il me prend l'envie de laisser pousser mes ongles de mains, faire comme les grandes. Donc, depuis bientôt 1 semaine, je laisse libre court à mes ongles qui s'en donnent à cœur joie.
Mon idée de base...


Je suis alors partie dans une quête à l'abord simple mais qui s'est révélé plutôt tendu : la recherche d'une lime à ongles. Cet accessoire indispensable à toute femme onguleuse qui se respecte, est en voie d'extinction.
Lorsque je me suis rendue dans mon hyper-préféré, j'ai bien passé 15 minutes le nez collé au rayon des vernis et autre faux ongles-guide pour french-paillette et déco en tout genre, sans jamais trouver une lime digne de ce nom. Le seul produit approchant était un truc apparemment râpeux,très coloré, qui avoisinait la lime de ma grand-mère, mais avec une épaisseur de 5 mn, et je suis navrée, mais une lime de 5 mn d'épaisseur, ça ne passe pas entre mon ongle et mon doigt, je ne peux pas faire de beaux arrondis, c'est nul.
Je suis donc rentrée de mes courses et j'ai retourné tout mon appart' pour trouver une lime que j'ai du subtiliser à ma grand mère, il y a au moins 5 ans.
Mes ongles se sont donc soumis à la dextérité de ma lime ancestrale, ils sont maintenant tous beaux, tous ronds, tous harmonieux, j'ai envie de dire "kawaiiii ! " (mais je m'abstiendrai ).
Le mode SuperSayen...
Maintenant que tout est prêt, voici la délicate phase du vernissage... Je passe en mode SuperSayen pour optimiser ma concentration et gagner en habileté...sans grand succès.
Mon magnifique vernis orangefluoàpaillette, offert par ma môman, est trèèès facile à appliquer, mais bien évidemment, je déborde de partout, une fillette de 8 ans aurait mieux fait !
Il est temps pour moi d'aller chercher mon ami le dissolvant pour réparer mes bavures.
Armée d'un coton tige, je frotte vaillamment les pourtours de mes ongles, parce que, bien évidemment, je suis complètement incapable de repousser les cuticules (ça me révulse) et autre petites peaux naturellement présente au bout de mes doigts, mais très disgracieuse lorsqu'on décide d'avoir de vrai mains de femme (comment ça les vraies femmes ça mets pas du verni orangefluoàpaillette ?! ).

Résultat, mon beau verni est un peu gommé sur l'ongle, il y a des bavures indélébile sur la peau, c'est très très très vilain. Je suis mentalement épuisée par tout ces efforts ridicules, mais par fierté, je décide de garder mes mains dans cet état, tant pis pour moi, je serai une vraie femme quand j'aurai les moyen d'aller chez une VRAIE manucure.





Introduisons moi.

Aujourd'hui, c'est Samedi (Youpi !)
Lendemain d'une soirée tartiflette plutôt réussie, ma journée s'annonce....

Levée 11h, p'tit déj, chéri s'en va répéter avec ses copains  musiciens, je suis seule (et en pyjama.).
Je glandouille sur internet, et si j'ouvrai un blog ? La bonne idée ! Tiens d'ailleurs, j'en ai pleins des idée, je vais écrire sur la société toute pourrite ! Je vais écrire sur la faim dans le monde ! Je vais dénoncer les diktats de la beauté ! Je vais critiquer les politiciens ! Je vais écrire un blog qui va CHANGER LE MONDE !

Mais bon, je suis toujours en pyjama avec mes miettes de brioche sur les genoux.

Après une bonne douche (et un épilation partielle de mes gambettes), j'ai les idées plus claires, blogger oui, mais soyons réalistes, je vais blogger sur ma vie (trépignante), au moins je sais de quoi je parle.