jeudi 19 décembre 2013

Je suis Kinder-addict

Aujourd'hui, je viens me confesser auprès de vous.

J'ai toujours eu quelques travers avec la nourriture, si je glandouille un peu, il faut que je me remplisse, de trucs gras ou sucré de préférence... C'est pour ça aussi que depuis quelques temps, je cours avec des copines... Je glande moins !
Mais là, j'ai un soucis avec les Kinder.

Depuis que j'ai commencé mon calendrier de l'avent Kinder, je suis retombée dedans. Il a réveillé en moi cette folle folie chocolatée. Je ne réussis pas à me contenter d'un bonbon par jour, du coup, je me suis offert une boite de Kinder Maxi, parce que, les autres, ils sont trop petit.

J'ai déballé, non sans avidité, la boite, j'en ai déjà pris deux, un pour me le goinfrer, parce que c'est trop bon, et un pour savourer, parce que... c'est trop bon.

Mais le problème avec ces petites choses, c'est l'addiction : je ne m'arrête que quand je suis écoeuré par le chocolat. Je ne vous cache pas que ma résistance augmente avec le temps, et que maintenant j'atteins facilement la demi boite en un seul goûté ! J'ai même trouvé une parade INFAILLIBLE pour surpasser l'écoeurement quand la crise pointe son nez : je coupe avec une clémentine. C'est comme si l'acidité du fruit me rinçait, et... c'est reparti pour un tour.

Je vous fait une mise en situation : je suis en vacances pour une semaine, toute seule, c'est la pleine saison des clémentines....
En plus, compte tenu de la période, je suis pas mal en vadrouille, dans des magasins plein de bonnes choses à manger... alors.... j'achète des Kinder Maxi.... et comme y'en a plein à l'appart'... j'en mange plein... avec des clémentines....


Aidez-moi pitié !!

vendredi 9 août 2013

Je me suis faite arnaqué par un laboratoire pharmaceutique, démonstration.

Un matin, je reçois un coup de fil d'un laboratoire pharmaceutique, FARCOT LABORATOIRE. La nana au téléphone me vante les biens faits des oméga-3 me prenant pour une grosse nouille qui va mourir demain si je ne change pas mes habitudes alimentaires.
Du coup, pour me sauver la vie, elle me propose moyennant un participation aux frais de ports de 2,91€, d'essayer leurs capsules pour 15 jours d'échantillons gratuits. Au départ je suis pas trop chaude, j'en ai rien à foutre des oméga 3 ! Et puis bon, finalement elle insiste que c'est gratuit, elle me gonfle, je paye.
La nana du téléphone voulait que je lui file mon numéro de carte, çavapaslatête ?? je paye par internet, je reçois un beau mail qui se range directement dans les spams..... premier signal....

Le lendemain, je reçois une pochette avec deux petites boites de leurs produits, une pour la fonction cardiaque, une pour la mémoire, le coeur, la vue ! Je scrute la composition : c'est la même pour les deux produits.... Chaque boite contient 15 capsules, j'en ai donc pour un mois, très bien, je commence, de temps en temps, quand j'y pense, je prend une capsule par jour... Bon, c'est de l'huile de poisson quoi...

Mais hier, soit deux semaine après.....

Je reçois une grosse enveloppe avec 4 boites de 30 capsules !!!!!
Forcément, je me demande "mais qu'est ce que c'est que ce bordel ??"
Je mets en route mes neurones : des échantillons pour 1 mois il  y a deux semaines, 4 boites pour donc 4 mois, les document dans l'enveloppe me parlent d'un envoi bimestriel.
Et merde, je viens de me faire couiller la tronche.

J'appelle le service client et leur explique la situation. Il s'avère que tout est normal. Sans nouvelle de ma part, ils envoient l'abonnement parce qu'en fait les échantillons gratuits ouvrent un abonnement qu'il fallait résilier, tout en tenant compte d'une période de préavis de 5 jours.... Vous me suivez ? Il aurait fallu que je pense à résillier un abonnement dont je ne savait rien, au maximum 1 semaine après ce coup de fil suspect.... alors je que j'ai pas pu avoir le temps de finir mes échantillons....
La nana au téléphone m'annonce qu'il y en a pour 99€.
KEUWA !!!!! non mais, ça va vraiment pas leur tête.
Alors je confirme à cette brave dame au téléphone qu'elle bosse pour des voleurs, que leur arnaque est vraiment bien ficelée, je la félicite même !
Puis je lui fais le coup de la fille qui font en larme avec la petite voix aigue qui couine pour dire que je ne peux pas payer, que je veux lui renvoyer....
Bien entendu c'est impossible, produit pharmaceutique, conditions de transport blablabla...
Je lui dit que je suis dans la merde, que j'ai pas 100€ sur mon compte, qu'ils me mettent dans le rouge tout ça tout ça.... Elle négocie avec son chef (mon oeil) et se propose de me rembourser la moitié...
Bon ben c'est mieux que rien, hein ! Je fais semblant de chouiner encore un peu pour voir si je peux vraiment pas leur renvoyer parce que même 50 € c'est encore trop pour ma famille qui va crever de faim, ouiinnn, snif, chouine.
Non, elle peux pas faire mieux... Elle résilie mon abonnement et puis voilà, je me suis allégée de 50 boules.


Alors voilà, je le crie haut et fort JAMAIS PLUS JAMAIS LES TRUCS GRATUITS, J'EN VEUX PLUS !!!






mardi 2 avril 2013

Aujourd'hui est une bonne journée

Aujourd'hui 2 avril, j'ai passé une journée très agréable.

D'abord, cette nuit j'étais de garde, et figurez vous que j'ai pu dormir de minuit à six heures !!! le luxe ! Je me suis donc levée avec le sentiment de la journée qui commence bien.

Après ma douche, mon ventre grogne, je décide de plonger la main dans mon "sacàbouffer" et je me dis avant de la sortir que ça serait bien si je pouvait piocher un oeuf en chocolat rouge, ça serait vraiment une bonne journée. Evidemment, il y a plusieurs oeufs de différentes couleurs dans mon sac, et devinez quoi ? J'ai pris un oeuf rouge. Joie !

Ensuite, je rentre chez moi, une heure de route, le soleil pointe son nez, je sors me lunettes de soleil avec plaisir.

Arrivée à destination, je découvre que mon gus de compagnie commence plus tard, nous allons donc nous croiser un peu plus longtemps ce matin, après une garde de 24h toute en solitude je vous raconte pas ma joie !
En plus, comme aujourd'hui tout est beau, mon gus me donne le reste chocolat que les cloches ont oublié dimanche, un méga oeuf kinder et des oursons en guimauve !

La journée continue, et je me prépare à monter Salida.
Chargé de ma poubelle, je prend les escaliers qui mènent au sous sol,  et là, un artisan termine le joint du carrelage fraichement posé il y a deux semaines. Figurez vous qu'il était mignon ! Et même qu'il m'a sourit en me disant bonjour !!!

La méga bonne journée.

J'arrive aux écuries, il fait beau, la propriétaire des lieux vient tout juste de rentrer ma jument, elle (la jument) est fraiche et disposés et pleine de sable. Après un bon pansage, une petite séance de travail fort agréable, toujours sous le soleil (!!!)

Je rentre dans mon appartement, le salon est gorgé de soleil ! Je décide, pour la première fois depuis que je vis ici, de prendre un bouquin et de m'installer au soleil, sur ma terrasse, ensoleillée, avec plein de soleil.
Parallèlement, je lance une lessive pour devinez quoi ? La faire sécher, au soleil....


mardi 22 janvier 2013

Je suis une fée du logis en devenir.

Aujourd'hui, j'ai lavé le sol de mon nouvel appartement chéri.
Et oui, parfois, ça m'arrive de temps en temps, je ne suis pas perpétuellement derrière mon gus de compagnie avec un fouet pour qu'il nettoie notre chez nous pendant que je regarde la star ac'.

Ma mère, qui a toujours de bonnes idées, nous a offert un kit de nettoyage de par-terre comprenant un méga seau avec un bidule pour essorer, un manche trop bizarre, une sorte de foufoune à frange en microfibre, le tout vert fluo.
Au départ, je suis plutôt septique, le carton prône, la révolution du ménage, un essorage hyper facile, un sol nickel sans effort. Pourquoi pas...

D'abord je secoue le machin à franges pour qu'il perde son surplus de mini-poil.
Ensuite j'étudie le seau, il a une sorte de panier à salade qui tourne, posé sur un espèce de pied incrusté dans le seau.... soit.
Après, le manche. Il se dépile en tournant, comme une grosse vis qui se coince une fois arrivée en haut. Soit.
Maintenant, il faut fixer le truc poilu à la plateforme du manche. Bon, sur la boite, ils disent que c'est super facile, on peut même le mettre avec le pied.

Soit ! Je pose la foufoune au sol, je cale le manche au dessus, j'appuie avec mon pied, je lève... que le manche. Nouvel essai. Idem. Bon, je prend mes mains et j'appuie comme une damnée pour clipper le truc.
Cette fois c'est bon !
Je trempe mon balai dans l'eau de mon seau, je l'essor dans le panier à salade. Mouif, ça goutte encore...  J'essaie tant bien que mal de tordre les poils de mon balais, et je lave.
Oui, bon, c'est pas mal, ça lave, je cours pas après ma bâche comme d'habitude, ça glisse tout seul. Pourquoi pas.
Je retrempe mon balais dans l'eau et j'essaie d'appuyer plus fort sur le manche pour un meilleur essorage. Le manche se rétracte. J'ai trop bourrineé, j'ai tout pété.... Bon ben voilà, ma super expérience de kit de nettoyage de chez Gifi, trop top !!

Déçue, je sort mon balai, et je remarque que le panier d'essorage tourne un peu. Le manche tourne aussi. Une ampoule s'allume au dessus de ma tête, comme dans un dessin animé, il FAUT bourriner le manche pour qu'il s'enfonce sur lui même en tournant, dans le panier, et là, tel le machin à salade, la foufoune tourne à toute vitesse et s'essor d'elle même en projetant des millions gouttes d'eau dans le seau !
C'est merveilleux ! Je fais de grands mouvements et ça tourne de plus en plus vite !! Trop bien !
Je lave avec un engouement nouveau, ce truc est hyper ludique et fun, c'est un régal !
Le balais passe sous les meubles, pas de risque de perdre la bâche, c'est vraiment super.
J'adhère à fond.

Merci Môman !


vendredi 12 octobre 2012

J'ai une âme d'aventurière.... partie 2

J'ai une âme d'aventurière, mais je n'en ai pas conscience.

J'ai offert à mon gus de compagnie, pour son anniversaire, une nuitée dans une cabane perché dans les arbres avec comme préambule un parcours acrobatique dans les-dits arbres. 
Forcément, c'était pour deux personnes, forcément, je suis venue avec lui (je suis quand même sa gussette de compagnie !)

Le Chêne Perché étant pris d'assaut tout le temps, nous avons un tantinet galéré pour trouver une date nous convenant à tous les deux et encore disponible pour passer un moment privilégié avec la forêt.
C'est donc au début du mois d'octobre que Guillaume consomme enfin son cadeau d'anniversaire. 
L'aventure se poursuit avec l'emménagement dans notre cabane perchée. A 16 m de haut.


Le hippie nous brief : clefs, lampes frontales, plan, nous sommes prêts a conquérir notre toit. Nous partons, seuls, dans la forêt, scrutant notre plan et les sous bois à la recherche de notre cabane. Après 15 minutes de marche, nous la trouvons, à sa place, tout en haut d'un chêne...
Pour y accéder, il faut grimper une première échelle, marcher sur une longue passerelle branlante, puis une deuxième échelle pour enfin soulever une lourde trappe qui dessert la cabane. Mon gus de compagnie est comme un gosse. Il n'a toujours pas fini de chanter sa chanson d'aventure à base de "tigidigidi dingding " Je suis restée en bas pour accrocher les bagages (rechange, duvets, fringues chaudes, trucs à grignoter, bières) au mousqueton au bout d'une corde, seul moyen pour monter (et descendre) le tout dans la cabane ! A la seule force des ses bras encore un peu vigoureux, mon gus hisse notre matériel. Il est si fort ! (et il chante toujours....) 
Nous nous installons approximativement et prenons un petit gouté bien mérité, à base de sablés, de confit de cidre (mégamiam ! ), et d'abricot semi-sec. 
Le temps passe et nous nous habituons petit à petit à notre nouvel environnement, plutôt mouvant... et frais...
Nous nous battons avec le poêle à petrole qui n'a plus toutes ses piles. Nous sommes obligés de téléphoner au hippie pour  avoir l'astuce, et surtout l'autorisation de tout démonter.... Nous allumons notre foyer et tentons de nous réchauffer.

Vient l'heure du diner, j'avais préalablement repéré sur internet une auberge plutôt bien notée, à Signy l'Abbaye. Nous nous y rendons sans GPS et découvrons un lieu magique au accents moyenâgeux : vieux bois, calligraphie gothique, grosses pierres et une bonne odeur de cheminée. La patronne nous accueille humblement et nous propose un menu simple et concis, mais très efficace.
Nous terminons notre repas par un tisane bio récoltée main par la patronne.

Maintenant, il faut retourner dans notre cabane. 
Problème : il est 21h, il fait nuit noire....
Nous regagnons sans facilement le parking du parc, je coupe le contact, c'est là que tout commence.
Nous arborons nos lampes frontales à LED qui produisent une lumière blanche-verdâtre vraiment pas rassurante. Dois-je vraiment vous dire que Guillaume chante toujours sa chanson ? Cramponnée à son bras nous progressons doucement dans la forêt, le moindre bruit de feuille me faisant sursauter. Nous retrouvons notre cabane après ce qui me semble être un petit bout d'éternité. Il faut maintenant regagner l’intérieur de notre chez nous, toujours à la lueur de nos lampes frontale.... Nous saluons notre nouvelle locataire souris qui est venue grignoter un sablé de notre gouté.
Epuisés par nos aventures de la journée, nous nous couchons, sans allumer le poêle, bien emmitouflés dans nos duvets...
Sauf que dans les Ardennes, dans les bois, la nuit, il fait froid, très froid, genre 5°C. Et 5°C, même avec un duvet et un plaid en polaire, ça reste froid....Mais bon, l'aventure, c'est l'aventure !! Je me relève, j'enfile mon gilet en polaire, un bonnet, mon écharpe et j'essaie de bouger le moins possible pour garder ma chaleur avec moi. Guillaume, lui à écopé d'un duvet un peu plus épais et souffre moins que moi du froid. Cela dit, il a cessé de chanter. 
En plus, notre amie la souris à décidé de passer la nuit avec nous, et de tout retourner, surtout les trucs bruyants, genre bouteilles de bière, sac en plastique...Elle est même venue squatter sur moi alors que je commençais à peine a sombrer dans les bras tendus de Morphée. Autant dire que je n'ai pas beaucoup dormi pendant cette nuit...

Le lendemain matin, à 8h, livraison du p'tit déj' ! Le hippie nous dépose un panier garni au bout de la corde.  Le froid toujours mordant nous pousse à le défier, nous petit-déjeunerons sur la terrasse ! Bien emmitouflés dans tout ce que nous trouvons, nous nous goinfrons, comme pour nous venger de cette nuit affreuse (enfin pour ma part) croissants, pain frais, confiture, chocolat chaud, café, tout y passe !
Le ventre bien plein, j'entreprends de descendre de la cabane pour me rendre dans le bloc sanitaire pour me doucher (je vous ai dis qu'il y a des toilettes sèches dans la cabane ? non, j'ai eu cette décence pour votre imaginaire...)
Là encore c'est l'aventure, mais moins. Au sous sol, douches avec rideau, bac à douche en béton brut avec un caillebotis pour ne pas glisser, araignées, moustiques... C'est...dépaysant !
Pendant que Guillaume se rend propre, je tente en vain de m'endormir sous la montagne de duvet, près du poêle, mais rien n'y fait, je suis à bout, trop fatiguée pour sombrer.
Nous repartons absolument ravis de cette aventure nature, Guillaume de nouveau chantonnant, il est prêt à y retourner. Moi par contre, j'aimerai bien attendre quelques temps avant...
 

J'ai une âme d'aventurière....partie 1

J'ai une âme d'aventurière, mais je n'en ai pas conscience.

J'ai offert à mon gus de compagnie, pour son anniversaire, une nuitée dans une cabane perché dans les arbres avec comme préambule un parcours acrobatique dans les-dits arbres. 
Forcément, c'était pour deux personnes, forcément, je suis venue avec lui (je suis quand même sa gussette de compagnie !)

Le Chêne Perché étant pris d'assaut tout le temps, nous avons un tantinet galéré pour trouver une date nous convenant à tous les deux et encore disponible pour passer un moment privilégié avec la forêt.
C'est donc au début du mois d'octobre que Guillaume consomme enfin son cadeau d'anniversaire.

L'aventure commence à 14 heures, rendez vous au beau milieu des Ardennes, à Signy l'Abbaye. Nous trouvons facilement le site en plein nulle part verdoyant. Nous sommes accueilli par un hippie un peu désabusé, il nous équipe de baudriers et donne un talkie-walkie à mon gus de compagnie pour son plus grand plaisir. Notre guide nous rappelle les bonnes pratiques de l'accrobranche -un par atelier, deux max par plateformes, attendre que la tyrolienne soit bien dégagée pour s'y accrocher-, nous voilà lachés dans les bois, seuls au monde.

Nous commençons dans l'ordre par le parcours vert, selon les conseils du hippie. Chez nous, les câbles sont un peu mous qu'il disait. Il a bien fait de nous le dire...
Nous avons déjà pratiqué quelque parcours d'accrobranche, plus ou moins haut, plus ou moins acrobatique, mais là.... les câbles n'étaient pas tendus, et ça change tout.
L'atelier tout bête du funambule se révèle bien plus subtile, les échelles de cordes bien plus sportives, et les ponts suspendu bien plus bringuebalant...Il y a même un saut en trapèze dans le vide ! Souvenez vous, nous somme sur le parcours le plus simple... Nous avançons vaillamment sur cette route de tous les périls sans jamais défaillir et terminons dans des temps raisonnable le parcours vert. 

Enhardis, nous nous lançons sur le parcours jaune, un level au dessus.
Les ateliers sont un peu plus haut, un peu plus impressionnants, un peu plus difficiles...Cette fois, il y a un saut de Tarzan ! Il faut sauter dans le vide agrippé a une grosse corde. La première difficulté est de se jeter dans le vide, la seconde difficulté est de lâcher une main pour se réceptionner de l'autre coté de l'atelier. J'ai très bien réussi la première partie. J'ai complétement foiré la deuxième. Je suis resté accrochée à ma liane, je suis repartie dans l'autre sens jusqu'à mi-parcours.... Guillaume a donc eu le privilège d'appeler le hippie gardien des bois pour qu'il vienne me sauver, complétement impuissante au beau milieu de mon atelier... Joie bonheur et volupté !

Nous terminons enfin le niveau jaune, et reprenons des forces attablés autours d'un Ice Tea bien mérité. 
Le courage revenu, nous terminons notre après midi accrobranche par le parcours tyrolienne, une suite de 5 tyroliennes entre 20 et 150 m de longueur... que du bonheur ! Enfin, sauf pour la toute première où l'arrivée est quelque peu violente....Il ne faut pas se louper sous peine de repartir en arrière, mais bon, après mon épreuve "saut de Tarzan" j'ai su gérer.

Plutôt satisfait de notre performance, nous regagnons l’accueil, Guillaume est parti pour me chantonner un air d'aventure à tue tête jusqu'à la fin de la deuxième partie de la journée, que je vais vous rapporter dans mon prochain post.....




vendredi 7 septembre 2012

L'Elephant Bleu

la mienne, elle a 5 portes !
Non je n'ai pas pris de drogue, j'ai juste lavé ma voiture.

Mettons nous dans le contexte : ma voiture, c'est  ma deuxième maison, sans elle, je ne suis rien, je l'aime inconditionnellement (enfin, pour une voiture). Je passe au moins deux heures par jour à son bord, j'y tiens comme à un demi membre de ma famille. Le moindre bruit suspect lui donne droit à une visite chez Dr Didier (mon père, mon sauveur) Nous avons fêter ses 53 000 km et nos 45 000 km ensemble. Elle a même droit à des pneus neige en hiver, alors, si 'est pas d'l'amour ça hein ?

Du coup, de temps en temps je l'emmène se faire décrasser dorloter à l’éléphant bleu. Aujourd'hui, je me motive.
J'arrive dans la station le lavage, il y a du monde. Je m'y attendais, il fait beau, il est 17h, je m'y attendais... Je choisit, ma file, je me place derrière un mec en Mégane, elle a pas l'air trop sale, ça devrait pas durer bien longtemps ! 
ERREUR !!!! 
Ce type est un maniac de son auto, j'aurais du m'en douter, elle était pas sale sa voiture !
Il commence par le prélavage, mais a cette époque, je ne me doutais encore de rien, j'me dis "soit, pourquoi pas, après tout si ce mode existe c'est qu'il doit y avoir un intérêt". Je le regarde faire de grand gestes, je m'instruit de tout.
Ensuite, le lavage. Cette étape a duré au moins 15 minutes. Il recommence avec ses grands gestes puis il s'approche de la carrosserie pour scruter chaque millimètre carré de voiture. Il passe, repasse, change d'angle, frotte avec son doigt, re-repasse... Il va même jusqu’à frotter l'antenne ! Et vas y que je t'astique l'intérieur des garde boue, les recoins des rétro... Pendant ce temps, à coté de moi, deux gros 4x4 BMW ont déjà fini leur toilette... Je patiente, mon moteur tourne toujours, de toutes façon il a bientot fini là. Obligé.
ERREUR !!!!!
Voici le moment du rinçage, qu'il bâcle à ma grande surprise, mais c'était en fait pour gagner du temps sur le lustrant. Et oui, vous ne le savez peut être pas, mais, chez l'Elephant Bleu il y a de nouveau mode pour rendre sa voiture encore plus belle ! Alors il lustre. Il lustre le pare brise, dans tous les sens, le toit, dans tous les sens, le capot, dans tous les sens, les portières, dans tous les sens... Les pare-boue, dans tous les sens. Le mec, il veut briller du pare boue ! 
Mais moi je suis là, derrière lui, je le regarde avec sa tête de moche qui astique sa bagnole de merde, et j'attends, et je bous, j'en peux plus de le voir...
Il passe enfin aux finitions et il rince sa voiture. Le dernier quartier de la roue des programmes de lavage sonne l'hallali. Sa voiture est enfin propre. Il range la lance qui semble s'arrêter d'épuisement. Il entre, mets sa ceinture et s'en va.
Enfin. Après  deux 4x4 et une grosse camionnette UPS. Il a fini. C'est mon tour. J'ose à peine y croire. j'avance doucement  pour prendre place dans l'espace de lavage et je coupe enfin le contact de ma voiture.
Ça y est, je peux nettoyer ma Corsa.